Islande, Tunguheidi
jamais vraiment seul

Promenades sur le plateau de Tunguheidi, près de Patreksfjördur, dans les Fjords de l’Ouest (juillet 2012).
Il y a des yeux qui vous regardent dans ce désert.

Islande, Gláma
plus ailleurs que nulle part

Traversée du plateau montagneux Gláma (alt. : 900 m.), entre l’Arnarfjördur et l’Isafjardardjúp, dans les Fjords de l’Ouest (août 2012).
Entraînement aux sensations d’après la fin du monde.

Islande, Selárdalur
de la pierre, de la brume, et de la vie peut-être

Selárdalur est une longue vallée qui prolonge le fjord Steingrimsfjördur, près de Hólmavík, dans les Fjords de l’Ouest. Campement de trois nuits au fond de la vallée, exploration des alentours, puis traversée du plateau rocailleux jusqu’à la route N° 61 (août 2012).
Même après la fin du monde, toujours croire en la possibilité d’un lift.

Islande, Fellsströnd / Skardsströnd
les oies cendrées vont partir

Marche de cinq jours autour de la péninsule de Fellsströnd / Skardsströnd, située entre les Fjords de l’Ouest et Snæfellsnes (août 2012).
Partir en quête de souvenirs pour nos vieux jours.

Islande, Langavatnsdalur
l’eau de-ci de-là

Marche de quatre jours à travers la péninsule de Snæfellsnes, entre le Hvammsfjördur et le Borgarfjördur, en passant par le lac Langavatn et sa large vallée, nue comme une femme(septembre 2012).
Et au milieu coule une rivière.

Islande, Hafnarmúli
la montagne magique

Hafnarmúli est une montagne surplombant le havre d’Örlygshöfn, près de Patreksfjördur, dans les Fjords de l’Ouest (juillet 2012).
Bon exemple de sublimation de la matière.

Oiseaux d’Islande
Sternes et compagnie

Dans l’ordre d’apparition : sternes arctiques, grand gravelot, barge à queue noire, oies cendrées, bergeronnette grise, grand corbeau, cygnes chanteurs, grive mauvis, pygargues à queue blanche, bécasseaux variables, huitrier-pies, eiders à duvet, goéland marin, pétrel, plongeon imbrin, bruant des neiges, labbes parasites, pluviers dorés, lagopède, traquet motteux (été 2012).

Islande, pêche à la morue
les poissons saignent aussi

Egill Össurarson, ancien facteur, pêche la morue (cabillaud) au large de Patreksfjördur, dans les Fjords de l’Ouest. Ses quatre lignes, équipées chacune de quatre hameçons avec des leurres en plastiques, plongent vers les fonds, là où se trouvent les bancs, à environ 60 m, et remontent automatiquement dès qu’une tension est perçue. A certains moments, la pêche est miraculeuse ; à d’autres, quasi nulle. Ce jour-là, en sept heures, Egill a ramené 700 kg de morue, son quota autorisé (Juillet 2012).

Light on Reykjavík
fragments d’une journée ordinaire

Scènes banales captées le long de la Laugavegur, rue principale de Reykjavík, entre Lækjartorg et Hlemmur, un après-midi de septembre (2012).
Dernières impressions d’été avant l’hiver.

La forêt
avant les hommes, ou après eux

Quelque part dans le Cotentin. Il y avait là autrefois des petits champs. Les exploitants sont morts depuis longtemps. Leurs descendants les ont oubliés. Aujourd’hui, ces champs sont devenus un grand bois aux allures de forêt primaire, comme un timbre poste au milieu du bocage.
Ça peut aussi donner ça, la fin du monde.

Pêcheurs de France vus par les Islandais
une exposition de María Óskarsdóttir

En 2011, le Musée des Traditions Populaires de Hnjotur, dans les Fjords de l’Ouest, a présenté une exposition évoquant la présence régulière des pêcheurs français en Islande, notamment à Patreksfjördur, entre le milieu du 19ème et le début du 20ème siècle. Ce travail, dû à María Óskarsdóttir, est le premier de ce genre à montrer le point de vue des Islandais sur les fameux "pêcheurs d’Islande". Il fait actuellement l’objet d’un livre : Pêcheurs de France vus par les Islandais (contact : María Óskarsdóttir : ba59@simnet.is). Cette vidéo a été réalisée à l’occasion de ma collaboration à ce musée en tant que guide.

Night in Reykjavík
rite moderne

Nuit de week-end, entre 1 h et 5 h du matin, le long de la Laugavegur (septembre 2012).
Quelques aspects de la quête du fun dans la civilisation contemporaine.